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3 novembre 2015

Malaisie, jour 11 (27/10/2015)

Après une journée de repos à lézarder dans l'appartement, nous finissons par mettre nos réveils à 5h30 le lendemain afin d'éviter les embouteillages de 7h-9h. Raté ! le réveil est plutôt rude et nous décidons finalement de partir vers 11h. Du coup, on se rendort tant bien que mal.

Arrive enfin l'heure fatidique d'affronter tout seul la circulation à gauche, et ce n'est pas si évident que cela au début ! Comme le dit Camille dans l'article précédent, tous les repères et les automatismes sont inversés !
Nous faisons à peu près 200 / 300 mètres et là obligé de nous arrêter en warning car le GPS intégré de notre Honda ne trouve pas la voiture, ni l'endroit où nous sommes... 20 minutes s'écoulent et nous pouvons enfin nous relancer sur la route, pendant 300 mètres... le GPS ne suit absolument pas la voiture :( nous finissons par nous retrouver en sens inverse de notre direction, et après avoir écrasé un ou deux ouvriers sur la route, je décide de lancer Waze depuis mon forfait français (et je ne veux pas savoir le montant de hors forfaits que j'aurais). Bref, Waze, c'est le BIEN !!! En deux temps, trois mouvements, nous revoici sur la bonne route direction la jungle !
Le GPS de la voiture finit par trouver sa vitesse de croisière mais on rate le péage... donc à nous les petites routes de montagne pendant 30/40 km ! 
Sur ce coup, nous ne nous plaindrons pas, c'est jungle à gauche et à droite, pas une habitation... bref on se retrouve au milieu de la nature pour le plus grand bonheur de Camille.

 

DSCN0461

 

Nous finirons par arriver à Kuala Tahan 5h après notre départ (temps normal : entre 3h30 et 4h de route) ! On ne comptera pas les nombreuses fois ou j'ai "mangé" le bas côté (dur de positionner une voiture avec des repères à l'envers) et les fois ou je me suis fait peur en voyant les voitures de face arrivée à ma droite. Revenons donc à Kuala Tahan, la voiture est parquée dans un endroit sécurisé, une petite marche de quelques minutes et nous voici dans le bateau qui va nous permettre de traverser la rivière et accéder à notre hotel. Bon, à chaque fois que nous voudrons traverser, cela nous coûteras 1 MYR par personne, soit 40 cents d'euros.

Nous finissons par prendre possession de notre chambre, enfin on a demandé à être près du restau et de la réception sinon on se retrouvait à l'autre bout du terrain et à chaque fois que nous devions aller vers la réception, il fallait compter une bonne dizaine de minutes de marche. Direction le restaurant pour se rassasier, entretemps nous avions réservé les activités de la journée de mercredi (promenade de 3h dans la jungle et safari dans les plantations de palmiers) et la marche de nuit dans la jungle avec un guide pour le début de soirée. Plusieurs "agences" proposent des activités, l'hôtel aussi, mais sur les bons conseils d'Internet, nous prenons une agence de l'autre côté de la rivière, dans le village, qui nous reviendra beaucoup moins cher.
Pendant le repas, un SMS que je n'avais pas encore lu m'informe d'un hors forfait de 72€... hum... 10,54€ / Mo consommé... bon... en même temps je le savais, mais ça fait mal quand même... ça fait partie du jeu.

Pour la suite, je vais passer le clavier à Camille car elle saura mieux vous parler de notre petite balade dans la jungle en pleine nuit avec le guide !
Camille ? à ton tour !

 


 

Eh bien donc, faisons moitié-moitié pour cet article ! Avant ladite balade, nous sommes passés à l'équivalent local d'un office du tourisme, car figurez-vous qu'il faut acheter des permis ! Un pour avoir le droit de prendre des photos (4 MYR par appareil) et un pour avoir le droit d'entrer dans le parc (1 MYR par personne). Ok ok... on espère que c'est une contribution à l'entretien de cette réserve naturelle. La procédure prend cinq minutes, et nous nous installons devant le lobby de l'hôtel pour attendre le guide qui doit nous retrouver ici. Il fait nuit et on entend très fortement les grillons et les grenouilles qui font le charme sonore de ce genre d'écosystème. Un tapir (la grosse bébête noire et blanche style hippopotame, pas le fourmillier, on confond souvent) se promène autour des chalets, et se poste au centre d'une pelouse pour attaquer les restes de fruits que les restaurateurs de l'hôtel ont laissé là à son intention. Pas moyen de prendre une photo : il fait sombre, et les touristes défilent les uns derrière les autres pour faire des selfies avec... j'espère le revoir demain au calme, mais ce sera la seule fois où il viendra de notre séjour.

Le guide arrive : il s'appelle Fari et n'a pas la langue dans sa poche (il me rappelle un peu Kien du coup). Une fois l'autre couple de notre groupe arrivé, nous nous mettons en route vers la jungle. Nous sortons du resort (complexe hôtelier composé de chalets) par derrière l'office de la vie sauvage, et nous engageons sur une série de plates-formes en bois légèrement surélevées où on peut avancer à deux de front en se serrant, et qui s'enfoncent dans la jungle. Je suppose que ça évite aux touristes délicats d'avoir de la boue sur les chaussures... ou de marcher sur un scorpion !

Nous ne verrons pas de gros animaux : surtout beaucoup d'insectes et d'araignées de diverses tailles, et quelques grenouilles et reptiles. Fari semble connaître la jungle sur le bout des doigts, et chaque fois que je lui demande des infos sur telle plante ou telle bestiole, il a le nom et les infos ! C'est très agréable.

 

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Elle a l'air grosse comme ça, mais en fait elle faisait à peine dix centimètres avec les pattes

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Un scorpion noir éclairé à la lumière noire par le guide (c'est le point blanc archi flou)

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Avec de la lumière normale ça donne ça (c'en était un deuxième)

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Un vrai trilobite ! J'en avais jamais vu ! Ca bouge pas très vite et c'est assez petit.
C'est un Duliticola ruficollis (ça vous fait une belle jambe)

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Ils sont en fait parfaitement inoffensifs.

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Les plus gros papillons de nuit du monde se trouvent dans cette jungle !

 

Le couple qui est avec nous est néérlandais et parle bien anglais. La balade est sympa, et se finit en haut d'une tour d'observation qui donne sur une clairière herbeuse avec un arbre au centre et traversée par un cours d'eau. Mais rien ne bouge... nous restons tous les cinq silencieux, assis devant l'ouverture, à écouter les bruits de la jungle. On entend "aboyer" (je vous jure que ça fait le même bruit) les grenouilles et siffler les grillons. Découvrir la jungle comme ça, de nuit, au premier abord, c'est très sympa, et ça nous permettra de la redécouvrir complètement différente demain ! Ca donne presque envie de dormir là en sacs de couchage... jusqu'au moment où les moustiques se rappellent à vous, bien sûr ! Ils sont en plus beaucoup plus petits que les moustiques français, et donc assez durs à repérer parmi les moucherons et autres bestioles volantes qui nous environnent... et en plus, tous ceux que j'ai réussi à choper étaient des moustiques tigrés ! Au Vietnam, j'ai récolté au total 4 piqûres, et ces deux prochains jours dans la jungle, trois de plus au total. De quoi se féliciter d'avoir prévu un traitement anti-paludisme... et pourtant, nous dormions sous moustiquaire tout du long et nous aspergions d'anti-moustique tropical...

Ne voyant rien au bout d'une dizaine de minutes, nous faisons demi-tour vers le resort, qui revient trop vite à mon goût (j'aurais volontiers marché une ou deux heures de plus !) et le guide nous accompagne jusqu'à notre chalet. Nous installons notre "moustiquaire de voyage" (trop petite et malpratique, si vous en achetez une, prenez surtout avec un seul point d'attache et pas six) sur le lit en utilisant les cintres et la tête de lit pour la fixer tant bien que mal. Admirez la magnifique installation de luxe !!

 

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Une fois ça fait, on bouquine un peu, et dodo.

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