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25 octobre 2015

Vietnam, jour 6 (22/10/2015)

Vers 9h30, nous émergeons du grand lit de notre chambre pour descendre prendre le petit déjeuner fourni par l'hôtel, un petit buffet avec surtout des tranches de fruit, des salades et des boissons, assorti d'un menu où Jérôme choisit des oeufs au bacon : moi, le matin, je n'ai jamais très faim, alors les fruits, ça me va très bien. Sur le plan fourni par notre charmante hôtesse d'hier, nous faisons notre itinéraire jusqu'au lac de l'épée pour y visiter le petit temple. Pour cela, il faut sortir de l'hôtel et affronter... l'extérieur.

Hanoi, ou Ha Noi en orthographe vietnamienne, c'est une espèce d'entité grouillante où la densité de population peut atteindre les 1000 au mètre carré. Les bâtiments sont de hauteurs et d'apparences complètement aléatoires, de toutes les couleurs, recouverts au hasard de câbles d'électricité, de grilles où pendent les lessives du jour, des cultures qui sèchent ; les rues sont toutes bordées de trottoirs, mais on n'y marche pas : on y gare des deux-roues en rangées et on y installe des mini tables qui font figure de dinette, en guise de terrasse pour les centaines de mini restaus et cafés qu'on trouve tous les cinq mètres. Parfois, il reste un peu de place entre les motos et les vendeurs de brochettes pour marcher à un de front à la fois. Quant à l'état des petites routes qui sont entre les deux... Elles font vaguement la larguer de deux voies, mais s'il y a bien une chose qu'on apprend rapidement au Vietnam, c'est à réduire la conception qu'on a de l'espace nécessaire à un véhicule pour passer. Pour traverser une rue à Hanoi, il faut attendre qu'il n'y ait plus de voitures : par contre, inutile d'attendre qu'il n'y ait plus de deux-roues : il y a toujours des deux-roues. Il faut donc traverser à allure constante quand il y en a moins. Et les deux-roues vous évitent sans sourciller et avec une adresse impressionnante... donc le premier jour, on a un peu tremblé (ok, surtout moi, Jérôme semblait beaucoup s'amuser), mais après, on s'habitue, surtout quand on voit traverser les habitants qui eux, foncent tête baissée et forçant les motos à faire des écarts - mais personne ne se fait renverser !

Ce fut une aventure d'arriver au lac (pourtant à seulement cinq dix minutes à pied), et une fois sur place, on commence à se faire assaillir par les vendeurs à la sauvette qui veulent absolument nous faire acheter des origamis dépliants, des éventails, toutes sortes de fruits, des porte-clés, des machins qui font de la musique et qui clignotent, bref, toute la panoplie du parfait attrape-touriste ! Mais en les ignorant tranquillement, on arrive en vue du pont qui mène à l'île où se trouve le temple. Il n'est pas très grand, mais joli comme tout, entouré de superbes bonsais et d'arbres à lianes et à racines hors du sol (en fait j'ai compris que les lianes sont des racines qui partent des branches style marcottage, et qui s'épaississent quand elles trouvent la terre).

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Après la visite, nous nous dirigeons vers le sud à la recherche d'un magasin d'électronique : le restaurant "français" d'hier nous a indiqué une rue où il y en avait, et nous en trouvons un pour racheter un câble pour le casque audio de Jérôme. Je suis obligée d'aller chercher un vendeur par la peau du cou (bon, pas littéralement hein) car ils font tous mine d'être très occupés pour ne pas avoir à parler anglais... mais je lui épargne cette peine en lui montrant simplement la prise du casque et en disant "Samsung cable", ce qui suffit à obtenir ce que nous cherchions. Heureusement que c'en était un facile à trouver !

Juste après ce magasin, nous passons devant une immense devanture de restaurant, celle de iShushi ! L'appel de la nourriture japonaise est le plus fort ! Le repas est très bon, mais pas incroyablement meilleur que les bonnes adresses qu'on peut trouver en France - c'est l'Asie mais tout de même pas le pays d'origine des sushis.

Une fois bien rassasiés, nous prenons la direction du musée de la révolution vietnamienne, dont j'ignorais jusqu'à l'existence avant de venir dans ce pays et me rendre compte qu'il s'agissait d'une colonie française pendant longtemps (hem). C'est un grand bâtiment avec une vaste cour à voitures privées, dont le portail est gardé par une sécurité à l'air ennuyé. Nous achetons les tickets à l'intérieur. La visite se fait dans le sens chronologique de l'Histoire, avec la colonisation française, la résistance, le traité, puis la révolution et comment le pays a géré l'après libération...

 

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Pas pris trop de photos de la guillotine, ça fait vraiment froid dans le dos de se retrouver à côté de cet engin-là... passons plutôt à la libération !

 

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(j'ai trouvé des fêtes de Bayonne au Vietnam !!)

Heu bref. La visite terminée, on commençait à fatiguer : on coupe donc en ligne droite autant que possible à travers les rues d'Hanoi, plan en main, pour se rentrer au Splendora Hotel en esquivant les pousse-pousse qui font sonner des clochettes et se mettent en travers pour nous faire monter, et en slalomant entre les deux-roues divers et variés... on est restés un peu se reposer dans la chambre et j'ai tapé un peu de l'article sur la baie d'Halong (c'était un gros morceaux celui-là x_x), puis nous commençons à réfléchir à ce que nous allons faire le lendemain. On repense à ce qu'avait trouvé Jérôme en fouinant sur Internet : une sorte de baie d'Halong terrestre, les mêmes îles mais dans une vallée à la place de la mer ! Après s'être remotivés, on descend voir ce que la réception de l'hôtel en pense. On nous propose le tour en groupe avec le bus à touristes et les bateaux à 15 places pour faire le tour de la rivière... très peu pour nous ! Nous ressortons donc de l'hôtel, et rentrons dans le premier "booking tour tourist" machin que nous trouvons dans la petite rue, à quelques numéros de là.

L'hôtel nous a mis en garde à notre arrivée contre ces agences : elles font souvent régler à l'avance en promettant que tout sera parfait, et une fois sur place, tout ne se passe pas forcément comme prévu, il y a des frais supplémentaires, ce n'est pas le bon endroit, bref, nous y allions méfiants et prêts à montrer les dents (en tout cas moi, vu que c'est moi qui discute le coup en anglais). Mr Can, gérant de l'agence Sihn Tourist, nous accueille très aimablement avec un anglais haché par l'accent vietnamien et qui débite des paroles à flots. Je lui explique que nous voulons partir d'un certain embarcadère pour visiter Tam Cuc, celui où il y a moins de monde. Il commence à nous proposer le même tour qu'à l'hôtel : je lui dis oui, c'est exactement ça qu'on ne veut pas. Peut-on avoir quelque chose où on sera tranquilles tous les deux avec une voiture privée ? A partir du moment où il a entendu "privé", on est partis sur une organisation d'excursion VIP avec chauffeur et voiture à la journée, guide personnel, et horaires à notre convenance. Nous avons décalé le départ d'une heure par rapport aux tours habituels, et vous verrez que ça fera toute la différence...

 

Après avoir assuré le coup autant que faire se peut, nous partons à la recherche d'un restaurant très bien classé sur TripAdvisor, le Madam Yen, que nous finissons par trouver et nous installer. Dans ce genre de beau restau vietnamien (prix des plats style brasserie parisienne, c'est-à-dire un niveau au-dessus de la moyenne ici), l'accueil est tellement agréable qu'on a tout de suite l'impression d'être des clients privilégiés ! Et la nourriture est absolument délicieuse !! Jérôme a pris du porc braisé, et moi un calamar farci avec des coquillages en accompagnement... et tous les deux, nous nous régalons tellement que c'est dur de se retenir de prendre un second plat plutôt qu'un dessert... ce restaurant n'a rien à envier aux gastronomiques de France, et pourtant on n'est pas mauvais sur le sujet ! Si vous êtes à Hanoi, surtout passez par là !

Une fois ce super repas mangé jusqu'à la dernière miette (j'ai même eu des exclamations ravies des serveurs voyant que je n'avais laissé absolument rien à part les coquilles, j'ai même mangé la déco comestible), nous retournons à l'hôtel, où nous resterons tranquillement couchés à bagnauder sur les écrans avant de s'endormir tranquillement...

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