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Voyages en duo

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3 novembre 2015

Malaisie, jour 11 (27/10/2015)

Après une journée de repos à lézarder dans l'appartement, nous finissons par mettre nos réveils à 5h30 le lendemain afin d'éviter les embouteillages de 7h-9h. Raté ! le réveil est plutôt rude et nous décidons finalement de partir vers 11h. Du coup, on se rendort tant bien que mal.

Arrive enfin l'heure fatidique d'affronter tout seul la circulation à gauche, et ce n'est pas si évident que cela au début ! Comme le dit Camille dans l'article précédent, tous les repères et les automatismes sont inversés !
Nous faisons à peu près 200 / 300 mètres et là obligé de nous arrêter en warning car le GPS intégré de notre Honda ne trouve pas la voiture, ni l'endroit où nous sommes... 20 minutes s'écoulent et nous pouvons enfin nous relancer sur la route, pendant 300 mètres... le GPS ne suit absolument pas la voiture :( nous finissons par nous retrouver en sens inverse de notre direction, et après avoir écrasé un ou deux ouvriers sur la route, je décide de lancer Waze depuis mon forfait français (et je ne veux pas savoir le montant de hors forfaits que j'aurais). Bref, Waze, c'est le BIEN !!! En deux temps, trois mouvements, nous revoici sur la bonne route direction la jungle !
Le GPS de la voiture finit par trouver sa vitesse de croisière mais on rate le péage... donc à nous les petites routes de montagne pendant 30/40 km ! 
Sur ce coup, nous ne nous plaindrons pas, c'est jungle à gauche et à droite, pas une habitation... bref on se retrouve au milieu de la nature pour le plus grand bonheur de Camille.

 

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Nous finirons par arriver à Kuala Tahan 5h après notre départ (temps normal : entre 3h30 et 4h de route) ! On ne comptera pas les nombreuses fois ou j'ai "mangé" le bas côté (dur de positionner une voiture avec des repères à l'envers) et les fois ou je me suis fait peur en voyant les voitures de face arrivée à ma droite. Revenons donc à Kuala Tahan, la voiture est parquée dans un endroit sécurisé, une petite marche de quelques minutes et nous voici dans le bateau qui va nous permettre de traverser la rivière et accéder à notre hotel. Bon, à chaque fois que nous voudrons traverser, cela nous coûteras 1 MYR par personne, soit 40 cents d'euros.

Nous finissons par prendre possession de notre chambre, enfin on a demandé à être près du restau et de la réception sinon on se retrouvait à l'autre bout du terrain et à chaque fois que nous devions aller vers la réception, il fallait compter une bonne dizaine de minutes de marche. Direction le restaurant pour se rassasier, entretemps nous avions réservé les activités de la journée de mercredi (promenade de 3h dans la jungle et safari dans les plantations de palmiers) et la marche de nuit dans la jungle avec un guide pour le début de soirée. Plusieurs "agences" proposent des activités, l'hôtel aussi, mais sur les bons conseils d'Internet, nous prenons une agence de l'autre côté de la rivière, dans le village, qui nous reviendra beaucoup moins cher.
Pendant le repas, un SMS que je n'avais pas encore lu m'informe d'un hors forfait de 72€... hum... 10,54€ / Mo consommé... bon... en même temps je le savais, mais ça fait mal quand même... ça fait partie du jeu.

Pour la suite, je vais passer le clavier à Camille car elle saura mieux vous parler de notre petite balade dans la jungle en pleine nuit avec le guide !
Camille ? à ton tour !

 


 

Eh bien donc, faisons moitié-moitié pour cet article ! Avant ladite balade, nous sommes passés à l'équivalent local d'un office du tourisme, car figurez-vous qu'il faut acheter des permis ! Un pour avoir le droit de prendre des photos (4 MYR par appareil) et un pour avoir le droit d'entrer dans le parc (1 MYR par personne). Ok ok... on espère que c'est une contribution à l'entretien de cette réserve naturelle. La procédure prend cinq minutes, et nous nous installons devant le lobby de l'hôtel pour attendre le guide qui doit nous retrouver ici. Il fait nuit et on entend très fortement les grillons et les grenouilles qui font le charme sonore de ce genre d'écosystème. Un tapir (la grosse bébête noire et blanche style hippopotame, pas le fourmillier, on confond souvent) se promène autour des chalets, et se poste au centre d'une pelouse pour attaquer les restes de fruits que les restaurateurs de l'hôtel ont laissé là à son intention. Pas moyen de prendre une photo : il fait sombre, et les touristes défilent les uns derrière les autres pour faire des selfies avec... j'espère le revoir demain au calme, mais ce sera la seule fois où il viendra de notre séjour.

Le guide arrive : il s'appelle Fari et n'a pas la langue dans sa poche (il me rappelle un peu Kien du coup). Une fois l'autre couple de notre groupe arrivé, nous nous mettons en route vers la jungle. Nous sortons du resort (complexe hôtelier composé de chalets) par derrière l'office de la vie sauvage, et nous engageons sur une série de plates-formes en bois légèrement surélevées où on peut avancer à deux de front en se serrant, et qui s'enfoncent dans la jungle. Je suppose que ça évite aux touristes délicats d'avoir de la boue sur les chaussures... ou de marcher sur un scorpion !

Nous ne verrons pas de gros animaux : surtout beaucoup d'insectes et d'araignées de diverses tailles, et quelques grenouilles et reptiles. Fari semble connaître la jungle sur le bout des doigts, et chaque fois que je lui demande des infos sur telle plante ou telle bestiole, il a le nom et les infos ! C'est très agréable.

 

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Elle a l'air grosse comme ça, mais en fait elle faisait à peine dix centimètres avec les pattes

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Un scorpion noir éclairé à la lumière noire par le guide (c'est le point blanc archi flou)

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Avec de la lumière normale ça donne ça (c'en était un deuxième)

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Un vrai trilobite ! J'en avais jamais vu ! Ca bouge pas très vite et c'est assez petit.
C'est un Duliticola ruficollis (ça vous fait une belle jambe)

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Ils sont en fait parfaitement inoffensifs.

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Les plus gros papillons de nuit du monde se trouvent dans cette jungle !

 

Le couple qui est avec nous est néérlandais et parle bien anglais. La balade est sympa, et se finit en haut d'une tour d'observation qui donne sur une clairière herbeuse avec un arbre au centre et traversée par un cours d'eau. Mais rien ne bouge... nous restons tous les cinq silencieux, assis devant l'ouverture, à écouter les bruits de la jungle. On entend "aboyer" (je vous jure que ça fait le même bruit) les grenouilles et siffler les grillons. Découvrir la jungle comme ça, de nuit, au premier abord, c'est très sympa, et ça nous permettra de la redécouvrir complètement différente demain ! Ca donne presque envie de dormir là en sacs de couchage... jusqu'au moment où les moustiques se rappellent à vous, bien sûr ! Ils sont en plus beaucoup plus petits que les moustiques français, et donc assez durs à repérer parmi les moucherons et autres bestioles volantes qui nous environnent... et en plus, tous ceux que j'ai réussi à choper étaient des moustiques tigrés ! Au Vietnam, j'ai récolté au total 4 piqûres, et ces deux prochains jours dans la jungle, trois de plus au total. De quoi se féliciter d'avoir prévu un traitement anti-paludisme... et pourtant, nous dormions sous moustiquaire tout du long et nous aspergions d'anti-moustique tropical...

Ne voyant rien au bout d'une dizaine de minutes, nous faisons demi-tour vers le resort, qui revient trop vite à mon goût (j'aurais volontiers marché une ou deux heures de plus !) et le guide nous accompagne jusqu'à notre chalet. Nous installons notre "moustiquaire de voyage" (trop petite et malpratique, si vous en achetez une, prenez surtout avec un seul point d'attache et pas six) sur le lit en utilisant les cintres et la tête de lit pour la fixer tant bien que mal. Admirez la magnifique installation de luxe !!

 

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Une fois ça fait, on bouquine un peu, et dodo.

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3 novembre 2015

Malaisie, jour 9 (25/10/2015)

Après une bonne nuit de sommeil de retour à la base malaisienne, mon mal de tête s'est bien atténué. On a dormi comme des loirs jusque tard dans la matinée - c'est dimanche après tout, après quoi nous sortons faire quelques courses (reprennons les bonnes habitudes) pour le repas de midi, qui se constituera de nouveau de bons steaks de boeuf et de salade.

L'après-midi se passe tranquillement à se remettre de nos émotions devant les écrans. Jérôme est de plus en plus intéressé par les tarifs pratiqués dans le coin pour l'électronique, et plus spécialement les smartphones, car le sien, avec son écran éclaté et sa lenteur, commence à se faire vieux. nous nous renseignons auprès du Maxis store (non, pas celui des Sims, celui de la téléphonie en Malaisie) et apprenons qu'on gagnerait près de 150€ à l'acheter ici. Les téléphones sont plus ou moins zonés, comme les lecteurs DVD ou les consoles, mais il est autrement plus facile de défaire le blocage : il suffit de passer un coup de fil local à n'importe qui qui dure au minimum cinq minutes, et on peut ensuite passer à une carte sim d'un autre pays sans autre problème !

 

En milieu d'après-midi, nous décidons d'aller visiter le Bird Park de Kuala Lumpur, l'une des plus grandes volières à accès interne au public au monde ! Inutile de vous dire que j'ai soigneusement affuté mon matériel photo ! Vu de l'extérieur, on distingue une sorte d'immense filet vert posé sur les arbres d'une colline de la ville - et quand je vous dis immense, pensez à plusieurs terrains de foot mis bout à bout ! C'est juste à côté du jardin botanique et du musée de l'art islamique, on commence donc à connaître le chemin. Et comme nous pensons faire une excursion en Malaisie en voiture, Jérôme prend son courage à deux mains et prend le volant pour ce trajet de cinq dix minutes. Pourquoi tant de difficultés ? Eh bien la Malaisie est une ancienne colonie anglaise, et qui dit british, dit conduite à gauche ! C'est donc à droite de la voiture qu'il commence à s'installer et régler fauteuil et rétros, tandis que je me mets à l'arrière pour que papa puisse lui donner des conseils et le guider sur la route.

Première constation : conduire à gauche, ça fait serrer à gauche, tellement qu'on touchera quelques trottoirs et plots pendant le périple... et secondo, tous les repères et automatismes se retrouvent soudain inversés ! Les ronds-points se prennent par la gauche, en sens inverse ! Quand on arrive à une intersection où il faut tourner à droite, ça signifie de traverser la voie de gauche, puis se mettre sur la voie de gauche qui va vers la droite ! Ca peut déjà paraître compliqué à lire, alors imaginez ce que ça donne au volant ! Mais de mon point de vue, Jérôme se débrouille comme un chef, guidé par son copilote, et nous arrivons sans le moindre souci (et sans avoir renversé personne) au parking du Bird Park. Dans cette zone verte, les lampes des réverbères ont été modifiés (par les parcs ou par la ville ?) pour représenter des fleurs rouges d'hibiscus, la fleur nationnale de Malaisie, avec des feuilles en-dessous, le tout s'illuminant la nuit, ce qui est très joli !

Nous payons un prix moyen pour l'entrée, même c'est pour nous, c'est deux fois plus cher que pour papa qui est résident malaisien, et pénétrons par plusieurs portes et un sas dans la volière en question. Il vient de pleuvoir, et la chaleur a rendu l'air extrêmement moite, ce qui fait que les chemins sont glissants et que nous sommes rapidement trempés de sueur. La température moyenne à Kuala Lumpur, c'est 34-36° tout le temps, histoire de vous donner une idée !
Deux espèces d'oiseaux sont présentes en TRES grand nombre partout à l'intérieur : les paons (bleus), et des échassiers blancs (des héros garde-boeufs), les deux n'étant pas du tout farouches et se laissant approcher jusqu'à une vingtaine de centimètres avant de partir plus loin si on essaye de les toucher.

 

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Héron garde-boeufs, Bubulcus ibis (tous droits réservés)

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Paon bleu, Pavo cristatus (tous droits réservés)

(je précise le régime de copyrgiht sur ces photos spécialement, parce que les photos d'animaux accompagnées du nom correct sont souvent volées par la presse et médias peu scrupuleux quand il n'y a rien de précisé, et je n'ai pas envie que ça m'arrive :D)  La volière est une sorte de grand parc construit autour d'un cours d'eau avec quelques zones aquatiques plus étendues ou marécageuses. On s'y promène sur les chemins en pierre et les ponts qui serpentent à l'intérieur, et on observe les nombreuses espèces d'oiseaux qui y vivent leur vie sous les yeux des touristes. Les oiseaux les plus rares, comme les toucans et les perroquets, sont plutôt enfermés dans de grandes cages comme au zoo ; il y a quelques rapaces dans une volière, et une cabane à large toit sous lequel dorment des rapaces nocturnes, attachés par la patte à leur perchoir (on espère qu'ils les libèrent la nuit).

 

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Chouette leptogramme, Strix leptogrammica et un Kétoupa malais, Ketupa ketu (tous droits réservés)

 

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Tantale ibis, Mycteria ibis (tous droits réservés)

 

DSC_5470L'oiseau nationnal, le Calao bicorne, Buceros bicornis (tous droits réservés)

 

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Un autre plus jeune Tantale ibis, Mycteria ibis (tous droits réservés)

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Ibis rouge, Eudocimus ruber (tous droits réservés)

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Pintades de Numidie, Numida meleagris (tous droits réservés)

Et pour finir, des glouglous !!! ... bon ok, ça s'appelle pas comme ça... mais on les a longtemps nommés ainsi en Afrique du Sud quand on les voyait détaler devant nous en hurlant "glou glou glou" ! Ensuite on nous a appris leur vrai nom lors d'un safari, et c'était juste... des pintades... Ça m'a rappelé de bons souvenirs ! Celles-là étaient vraiment beaucoup moins farouches.
En vrai je pourrais encore rajouter des dizaines de photos, mais ça me prend un temps fou à mettre en page sur l'éditeur de CanalBlog et j'en ai pris vraiment, vraiment beaucoup ! Je ferais peut-être un album spécifique sur Facebook (profil Galopa Wxy) avec celles-ci et les autres quand on sera rentrés en France. Je me suis rendue compte presque à la fin que je m'étais plantée sur mes ISO, trop bas, et j'ai malheureusement pas mal de photos floues :(

 

Jérôme et papa étant ruisselants de chaud et d'himidité, et épuisés (petites natures !), nous avons fini par rentrer après avoir visité plus ou moins les trois quarts du parc. Jérôme a également conduit au retour avec brio ! Il était déjà assez tard : nous avons mangé des lasagnes du traiteur du centre commercial, et tout le monde est allé se coucher.

1 novembre 2015

Vietnam, jour 8 (24/10/2015)

Allez Hop !

Direction la salle de petit dej de l'hôtel, le jus de fruit a toujours un arrière gout de savon :( Mais après deux oeufs au plat et la panse bien remplie, nous partons rapidement faire nos derniers achats. La serveuse nous recommande une boutique de souvenirs et nous tend un papier à donner à la vendeuse (en gros, "ils viennent de ma part"). Pas sûr que cela aie un réel impact, mais bon, nous le ferons au cas ou ! En tout cas, la vendeuse nous fait une remise sur le total et nous offre un aimant aux couleurs du Vietnam.

Nous finissons par trouver le cadeau pour Frédéric (non sans mal) et retournons à la réception de l'hotel afin de régler notre note. Quinze minutes plus tard, nous revoici en plein dans le trafic matinal de Ha Noï en direction de l'aéroport.

En finalité tout se passe plutôt bien, enregistrement, petit passage au Burger King de l'aéroport (grosse erreur car celui-ci est juste sans goût, sensation de manger du papier), attente pour l'embarquement et enfin le décollage !

Le vol est un peu dur pour Camille qui ne se sent vraiment pas terrible, vivement que nous atterissions afin que le mal de tête lui passe. Et comme si cela ne suffisait pas, en passant au dessus de la chaîne de montagne de la Malaisie, un jolie petit trou d'air nous fait remonter l'estomac à la place du coeur et secoue l'avion en tous sens. L'atterissage ne fut pas mieux, l'avion à littéralement "colisionné" avec le sol ! Ce fut donc une fin de parcours un peu rude...

Après un périple d'une heure trente dans le train KLIA puis dans la voiture, nous voici attablés avec Frédéric dans un restaurant Italien afin de finir cette "difficile" journée !

26 octobre 2015

Vietnam, jour 7 (23/10/2015)

Dernier jour au Vietnam avant le retour en Malaisie ! On se lève tôt pour retrouver le guide (qui a un nom absolument imprononçable en trois mots, Ta Trung Kien - j'ai rien compris quand il s'est présenté mais j'ai sa carte de visite - donc on va l'appeler Kien) qui est venu nous récupérer dans le lobby du Splendora Hotel. Soulagement, il parle anglais beaucoup mieux que Hiyou, et il a une tchatche d'enfer. Il nous emmène au bout de la petite rue où nous attend notre voiture, une routière confortable avec un chauffeur jovial mais qui lui, parle surtout vietnamien. On démarre et on s'insère dans la circulation d'Hanoi... Kien n'attend pas d'être sur le lieu des visites : il entame directement la journée en nous donnant tout un tas d'infos sur ce qui nous entoure, sur la ville, et sur le pays en général. Perso, je trouve ça un peu rude d'encaisser autant de papotte au réveil et d'essayer de suivre pour traduire au fur et à mesure pour Jérôme, j'aurais préféré qu'il nous laisse émerger peinard... il est très sympathique en tout cas, on en apprend plus sur la façon de faire des habitants et comment les gens vivent au Vietnam, chose qu'on ne trouve nulle part dans les dépliants touristiques :p en chemin, sur une deux fois deux voies, en face, un trou s'est formé dans les deux-roues : il y a deux scooter par terre, et deux filles qui roulent au sol : un combat ! Ah ben oui, forcément avec tout ce boucan et la pression qu'ils doivent avoir en conduisant là-dedans, ça arrive... Jérôme et moi ne sommes pas plus choqués que ça, mais Kien se décompose complètement. il dit que c'est terrible, que ça ne doit pas arriver (et d'ailleurs c'est très rare), que c'est une horrible façon de commencer la journée, que ce n'est pas sain du tout etc... en tout cas, son discours sonne aussi asiatique que dans les mangas et ce que j'ai pu voir en Corée du Sud, ça m'amuse !

Au bout d'un moment, nous quittons la ville, et le guide et le chauffeur discutent tranquillement en vietnamien, à mon grand soulagement - c'est vite fatiguant de traduire à cette vitesse ! Le paysage défile, ponctué de temps à autre par des anecdotes et des infos quand Kien voit quelque chose qui lui semble intéressant. On fait un arrêt dans un supermarché à touristes plus petit que celui du retour de la baie d'Halong, où les prix sont toujours franchement excessifs mais moins que l'autre... on repart ensuite. Les maisons du bord de route s'espacent progressivement, et on voit les premières montagnes.

 

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Une rizière... mais sans le riz ! La saison est presque terminée.

 

La visite commence par Hua Lu, l'ancienne capitale du Vietnam avant que l'empereur la déplace vers Hanoi en démontant tous les bâtiments et en emportant les matériaux par voie fluviale ! Je n'ai pas tout compris à ce qu'a raconté Kien, mais en gros il semble qu'il y a 10 siècles, le Vietnam était une belle contrée que les chinois ont envahie et occupée pendant très longtemps, avant que le peuple finisse par se rebeller et reprendre leur pays. Puis ils se sont divisés en tout un tas de petits territoires ; puis un jeune homme a émergé parmi les paysans, s'est attiré les faveurs de ses voisins en disant vouloir unifier le Vietnam. Il s'est mis à la tête de plusieurs comtés et a vaincu ceux qui lui résistaient. sous son règne, le pays a été pacifié et prospère, mais à sa mort, il a laissé deux fils qui se sont battus pour le pouvoir... et après c'est là où j'ai pas tout suivi - il semble qu'à un moment il y ait eu deux rois du même nom ? Du coup il reste deux temples à l'emplacement du palais royal, un plus grand que l'autre, que nous avons visités, mais le plus petit était en réfection.

 

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Un boeuf à touristes... on paye et on monte dessus pour prendre la photo. Il est là toute la journée en plein soleil avec le gars.

 

DSC_5242Comme nous étions motivés, nous avons voulu monter en haut de la montagne la plus proche, la tombe du roi qui a unifié le Vietnam. Mauvaise idée. Pas pour la grimpette (200 marches et des poussières, irrégulières, hautes et un peu fracassées), mais parce que l'escalier était "entretenu" (comprendre : balayé) par trois vieilles femmes qui voulaient absolument nous vendre de l'encens et des éventails. La première a commencé à monter avec nous en nous donnant des infos sur les plantes médicinales et en nous éventant avec son balai ; la seconde a beaucoup parlé avec Kien sur un ton énergique - nous apprendrons plus tard en posant la question qu'elle l'a grondé de nous avoir laissés monter sans chapeau (sans en acheter, quoi) ; la troisième, au sommet, nous a suivis partout en agitant de l'encens sous notre nez : il fallait lui en acheter et le brûler sur la tombe pour honorer le roi -_- très agacés par leur manège, nous étions tout sourire et refusant absolument leurs services et leurs demandes et en essayant de s'éloigner de l'éventail. Lorsque nous avons fait demi-tour pour redescendre les escaliers, tout soudain, un silence de mort s'est abattu derrière nous et elles ont enfin renoncé à nous harceler. Ha !

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Trempés par l'escalade et la chaleur, nous sommes retournés à la voiture en esquivant les vieilles qui parsemaient le pont en nous agitant des noix de coco et des bouteilles d'eau sous le nez. Kien s'est de nouveau fait crier dessus, et je soupçonne qu'il se faisait engueuler parce que ses touristes n'achetaient rien... peu-être qu'avec le temps, ils comprendront que ça n'amuse pas les touristes d'être considérés comme des portefeuilles ambulants... parce que là, perso, je n'ai aucune envie de retourner à Hua Lu ou d'y emmener qui que ce soit tant que ça sera comme ça.

Direction le prochain truc à toursites du coin : un restaurant buffet qui sert de la nourriture 100% vietnamienne, mais pas terrible. J'y goûte la fameuse viande de chèvre qui est réputée dans le coin, mais elle est dure et sèche, et elle a un goût de poulet... à retenter dans un vrai restau. Au moins, ça remplit le ventre. On repart en voiture quelques kilomètres plus loin pour entamer la meilleure partie de cette journée : un tour en barque de la rivière dont les anciennes dynasties se servaient de douves pour protéger leur royaume. Nous montons dans ce petit bateau effilé, avec un vieux monsieur doté d'une barbe asiatique impressionnante (style Ho Chi Minh) à l'arrière aux rames, et Kien devant nous. Et là avons-nous mesuré tout l'avantage d'être en décalé par rapport aux horaires habituels des tours en bateau : pas un seul touriste à la ronde ! Pendant la majeure partie de cette balade sur l'eau, nous n'avons croisé personne et nous étions seuls au monde dans la superbe nature du Vietnam.

 

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Nous croisons rapidement des animaux venus boire : une famille de cochons sauvages, et des buffles d'eau dont les paysans se servent pour s'occuper des champs, qui sont en semi liberté autour. Et même quelques superbes martins pêcheurs, mais aucun qui se laissera assez approcher pour avoir une bonne photo... pourtant, notre rameur déployait des trésors de discrétion pour approcher le bateau tout doucement, et il relevait ses rames - voire même freinait l'embarcation - quand nous sortions l'appareil photo. Une fois compris que je m'intéressais beaucoup aux animaux, il m'en désigne dès qu'il en voit et tente de s'approcher sans les faire fuir !

 

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La maman truie très inquiète de nous voir passer entre elle et ses petits !

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La rivière serpente indifféremment des montagnes, et nous passons en-dessous à plusieurs reprises. Le paysage laisse place au silence des grottes, entrecoupé de discrets coups de rames. Elles sont souvent assez basses pour que nous puissions toucher la roche humide en levant le bras. Passer là-dedans en barque donne une autre vision des cavernes, une qui me convient beaucoup mieux que de s'enfoncer sous terre dans des boyaux étroits !

 

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A mi-parcours, nous accostons sur une rive taillée en marches de pierres, avec quelques petits bâtiments et un toit à l'asiatique, ouvert sur les quatre côtés. Un autre vieux monsieur vit là, qui nous emmène avec enthousiasme près d'une table, où repose une curieuse planche de bois dotée d'une seule corde... un instrument ancestral vietnamien, nous dit fièrement Kien, qu'il aime beaucoup écouter. Il nous montre comment il fonctionne pendant que l'habitant des lieux tente d'y brancher un amplificateur électrique. Je vois venir le coup où il va falloir payer pour écouter un morceau, mais finalement, pas du tout : après avoir enfin réussi à faire fonctionner le son, le monsieur nous joue quelques minutes de son instrument (un Dan Bau, merci Google), que Jérôme a filmé :

 

Le Dan Bau -Instrument-

 

En fait, à aucun moment on ne nous demandera d'argent, d'où je déduis que les vieux hommes sont beaucoup moins casse-pieds que les vieilles femmes sur ce coup-là ! Après le morceau de musique, nous suivons Kien et le musicien vers l'intérieur des terres, sur un chemin en dalles sinueux avec des rizières à gauche et la forêt montagneuse à droite. Il nous explique que cet homme vit là et qu'il ne reçoit pas beaucoup de visiteurs, et qu'il est très content de nous faire visiter son domaine, qu'il entretient avec soin. Nous arrivons à l'entrée de la Galaxy Cave, nommée ainsi parce que la roche brille quand on l'éclaire et ressemble à des étoiles dans le ciel. On en visite une petite partie à pied.

 

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Vers le fond de la grotte, une rivière démarre et disparaît dans un tunnel aussi étroit que ceux que nous avons traversés en barque jusqu'à maintenant, mais celui-ci est doté de câbles au centre au plafond, qui servent à alimenter des éclairages de droit et de gauche. Nous prenons place dans une des embarcations amarrées là, et le musicien commence à ramer pour nous emmener dans la grotte. Elle est magnifique. très haute et spacieuse à certains endroits, plus étroite à d'autres, et nous croisons des tas de colonies de chauve-souris, parfois tout près de nous, qui ne s'envolent pas forcément quand on les éclaire, se contentant de gigotter et de mâchouiller rapidement avec leurs bouches, ce qui donne la nette impression de se faire silencieusement enguirlander de les déranger. J'ai eu beaucoup de mal à faire des photos avec le peu de lumière !

 

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Si vous agrandissez, vous verrez la bouche ouverte sur la deuxième photo !

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Rencontre bonus !

 

Vers le fond, elles commencent vraiment à toutes s'envoler à notre approche. Je remets mon chapeau, m'attendant à ce qu'elles s'accrochent dans nos cheveux comme dans les films... mais pas une seule ne nous touche, ni même ne nous frôle ! Elles se dirigent parfaitement bien au sonar et nous évitent facilement, ce qui permet de les regarder sans crainte virevolter autour de nous. Je trouve ça proprement magique.

A un moment donné, tout le monde se met à crier et se penche à droite de la barque, la faisant dangereusement tanguer, puis j'entends le guide crier "snake, snake !!" et je plonge à mon tour, tirée par Jérôme qui me trouve un peu lente à la détente. En fait, un gros serpent bleu est accroché à quelques dizaines de centimètres de nous, aux câbles électriques des lampes ! J'ai peur à retardement, en me disant qu'il aurait pu se décrocher et nous tomber dessus !! Je demande à Kien : "c'était un serpent dangereux" ? Après un silence, il répond "heu... non." Tout le monde éclate de rire. Le rameur nous explique, traduit par notre guide, que c'est un prédateur des chauve-souris et qu'il habite là. Ca n'explique pas comment diable il a réussi à monter au plafond ! Au retour, nous passons à distance et j'arrive à le prendre en photo.

 

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Nous ressortons de la grotte par un trou au plafond - le sky well, puits du ciel - et reprennons le chemin dallé pour retourner à notre premier bateau, et rameur, qui nous attend patiemment, installé sur les bancs. Les deux hommes sont très gentils et souriants, avec un charme typique des personnes âgées asiatiques. Nous laissons un pourboire au musicien, et reprennons la rivière en le laissant là. Alors que nous nous éloignons de l'endroit, on entend de nouveau la musique de l'instrument vietnamien résonner et nous accompagner jusqu'à ce que nous soyons trop loin pour l'entendre. Magique !

Quelques vaches que nous avons croisées à intervales réguliers :

 

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L'embarcadère réapparaît trop vite, et nous laissons un second pourboire au rameur, très contents de ce qui aura été notre meilleure excursion du séjour au Vietnam, auquel Kien rajoute un peu d'argent de sa poche pour le remercier de nous avoir attendus pendant que nous étions dans la grotte. Au total, on aura passé près de deux heures dans la nature, à écouter les grillons et à se laisser porter par l'eau, et avons croisé en tout et pour tout trois autres barques : en plus, on ne nous aura même pas embêtés avec des gilets de sauvetage ! Que du bonheur, et je recommande vivement à tous ceux qui en auront l'occasion d'aller faire le tour de Tam Cuc en barque (mais en horaires décalés ! Nous sommes partis en bateau vers 13h30 - 14h). Apparemment, on pouvait aussi louer des vélos et faire un tour très sympa, mais nous avons eu la flemme :D

 

De retour à Hanoi et sa circulation démente. Le chauffeur nous amène tant bien que mal aussi près du Splendora que faire se peut, et repart en nous laissant avec Kien. Nous lui donnons un bon pourboire, très contents de notre journée, et nous séparons pour aller nous reposer. Avant l'hôtel, nous repassons devant l'agence et nous y arrêtons pour qu'il nous arrange une voiture pour aller à l'aéroport demain, moins chère, plus sûre et plus tranquille que le taxi (11$), et lui laissons un commentaire écrit positif pour son livre d'or. Ms. Kelly arrive avec leur fille et nous offre une statuette de vietnamienne et une petite trousse brodée à la main, souvenirs qu'on trouve à peu près partout à Hanoi, et qui nous font bien plaisir.

Retour à l'hôtel : pour ce soir, Jérôme a trouvé un autre super restau sur TripAdvisor, Viet Deli, situé au RDC d'un hôtel de plus gros standing que le nôtre, dans la rue de quelque chose qui ne se tient que le week-end : le marché de nuit. Et il commence le vendredi soir, aujourd'hui ! Donc nous partons là-bas avec l'idée de manger puis faire le tour du marché. Mais la rue est surchargée, la plupart des magasins sont fermés, pas moyen de mettre la main dessus... nous finissons par nous arrêter à un stand d'objets en corne taillée pour demander notre chemin à la vendeuse qui parle trois mots d'anglais... elle commence à chercher sur son téléphone, puis Jérôme le lui prend et met TripAdvisor, et ils finissent par retomber dessus. Pour remercier la vendeuse (vous voyez un vendeur français prêter son smartphone à un étranger pour l'aider à trouver son chemin, vous ?), nous lui achetons quelques souvenirs, et avec les bonnes indications, nous trouvons très vite l'hôtel, où une serveuse nous emmène nous asseoir dans leur restaurant. Le cadre est encore plus agréable que Madam Yen ! Les tables sont posées sur d'épaisses vitres sous lesquelles il y a un grand bassin avec des poissons koi énormes. La déco est exquise (sans rire) et la température idéale, et les serveurs viennent nous présenter les spécialités (leur chef a des plats "signature" !) et des recommandations. Je prends un magret de canard, et Jérôme du boeuf mariné au gingembre. Les deux plats sont excellents, même style que Madam Yen, et on se régale ! Pour le dessert, je prends un plat typique vietnamien, du lait de feuilles tandan (si je me souviens bien ? en tout cas c'est très bon) avec des cubes de gelée de thé noir, et Jérôme des gâteaux de riz caramélisés avec des feuilles de menthe. On nous sert un thé traditionnel pour aller avec... mais malgré toute ma bonne volonté, il est absolument imbuvable ! C'est le liquide le plus amer que j'aie jamais goûté, on dirait qu'il a été infusé pendant des heures ! J'arrive à en prendre quelques gorgées en mâchouillant les feuilles de menthe derrière, mais les deux tasses repartiront presque pleines :(

Une fois dehors, nous nous apercevrons vite que le marché de nuit n'a pas grand chose qui puisse nous intéresser. C'est surtout des vêtements, des figurines de mangas seinen (DBZ, St Seiya et compagnie), de la nourriture, de l'électronique, beaucoup beaucoup de gens... à l'aller, nous étions tombés sur un magasin de soie, Nice Silk, où nous avons déjà acheté pas mal de choses, nous décidons donc de rentrer et rester tranquille pour ce soir. Au marché, j'aurais tout de même trouvé une super batterie de portable en forme de Totoro :D elle me servira pour l'avion !

25 octobre 2015

Vietnam, jour 6 (22/10/2015)

Vers 9h30, nous émergeons du grand lit de notre chambre pour descendre prendre le petit déjeuner fourni par l'hôtel, un petit buffet avec surtout des tranches de fruit, des salades et des boissons, assorti d'un menu où Jérôme choisit des oeufs au bacon : moi, le matin, je n'ai jamais très faim, alors les fruits, ça me va très bien. Sur le plan fourni par notre charmante hôtesse d'hier, nous faisons notre itinéraire jusqu'au lac de l'épée pour y visiter le petit temple. Pour cela, il faut sortir de l'hôtel et affronter... l'extérieur.

Hanoi, ou Ha Noi en orthographe vietnamienne, c'est une espèce d'entité grouillante où la densité de population peut atteindre les 1000 au mètre carré. Les bâtiments sont de hauteurs et d'apparences complètement aléatoires, de toutes les couleurs, recouverts au hasard de câbles d'électricité, de grilles où pendent les lessives du jour, des cultures qui sèchent ; les rues sont toutes bordées de trottoirs, mais on n'y marche pas : on y gare des deux-roues en rangées et on y installe des mini tables qui font figure de dinette, en guise de terrasse pour les centaines de mini restaus et cafés qu'on trouve tous les cinq mètres. Parfois, il reste un peu de place entre les motos et les vendeurs de brochettes pour marcher à un de front à la fois. Quant à l'état des petites routes qui sont entre les deux... Elles font vaguement la larguer de deux voies, mais s'il y a bien une chose qu'on apprend rapidement au Vietnam, c'est à réduire la conception qu'on a de l'espace nécessaire à un véhicule pour passer. Pour traverser une rue à Hanoi, il faut attendre qu'il n'y ait plus de voitures : par contre, inutile d'attendre qu'il n'y ait plus de deux-roues : il y a toujours des deux-roues. Il faut donc traverser à allure constante quand il y en a moins. Et les deux-roues vous évitent sans sourciller et avec une adresse impressionnante... donc le premier jour, on a un peu tremblé (ok, surtout moi, Jérôme semblait beaucoup s'amuser), mais après, on s'habitue, surtout quand on voit traverser les habitants qui eux, foncent tête baissée et forçant les motos à faire des écarts - mais personne ne se fait renverser !

Ce fut une aventure d'arriver au lac (pourtant à seulement cinq dix minutes à pied), et une fois sur place, on commence à se faire assaillir par les vendeurs à la sauvette qui veulent absolument nous faire acheter des origamis dépliants, des éventails, toutes sortes de fruits, des porte-clés, des machins qui font de la musique et qui clignotent, bref, toute la panoplie du parfait attrape-touriste ! Mais en les ignorant tranquillement, on arrive en vue du pont qui mène à l'île où se trouve le temple. Il n'est pas très grand, mais joli comme tout, entouré de superbes bonsais et d'arbres à lianes et à racines hors du sol (en fait j'ai compris que les lianes sont des racines qui partent des branches style marcottage, et qui s'épaississent quand elles trouvent la terre).

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Après la visite, nous nous dirigeons vers le sud à la recherche d'un magasin d'électronique : le restaurant "français" d'hier nous a indiqué une rue où il y en avait, et nous en trouvons un pour racheter un câble pour le casque audio de Jérôme. Je suis obligée d'aller chercher un vendeur par la peau du cou (bon, pas littéralement hein) car ils font tous mine d'être très occupés pour ne pas avoir à parler anglais... mais je lui épargne cette peine en lui montrant simplement la prise du casque et en disant "Samsung cable", ce qui suffit à obtenir ce que nous cherchions. Heureusement que c'en était un facile à trouver !

Juste après ce magasin, nous passons devant une immense devanture de restaurant, celle de iShushi ! L'appel de la nourriture japonaise est le plus fort ! Le repas est très bon, mais pas incroyablement meilleur que les bonnes adresses qu'on peut trouver en France - c'est l'Asie mais tout de même pas le pays d'origine des sushis.

Une fois bien rassasiés, nous prenons la direction du musée de la révolution vietnamienne, dont j'ignorais jusqu'à l'existence avant de venir dans ce pays et me rendre compte qu'il s'agissait d'une colonie française pendant longtemps (hem). C'est un grand bâtiment avec une vaste cour à voitures privées, dont le portail est gardé par une sécurité à l'air ennuyé. Nous achetons les tickets à l'intérieur. La visite se fait dans le sens chronologique de l'Histoire, avec la colonisation française, la résistance, le traité, puis la révolution et comment le pays a géré l'après libération...

 

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Pas pris trop de photos de la guillotine, ça fait vraiment froid dans le dos de se retrouver à côté de cet engin-là... passons plutôt à la libération !

 

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(j'ai trouvé des fêtes de Bayonne au Vietnam !!)

Heu bref. La visite terminée, on commençait à fatiguer : on coupe donc en ligne droite autant que possible à travers les rues d'Hanoi, plan en main, pour se rentrer au Splendora Hotel en esquivant les pousse-pousse qui font sonner des clochettes et se mettent en travers pour nous faire monter, et en slalomant entre les deux-roues divers et variés... on est restés un peu se reposer dans la chambre et j'ai tapé un peu de l'article sur la baie d'Halong (c'était un gros morceaux celui-là x_x), puis nous commençons à réfléchir à ce que nous allons faire le lendemain. On repense à ce qu'avait trouvé Jérôme en fouinant sur Internet : une sorte de baie d'Halong terrestre, les mêmes îles mais dans une vallée à la place de la mer ! Après s'être remotivés, on descend voir ce que la réception de l'hôtel en pense. On nous propose le tour en groupe avec le bus à touristes et les bateaux à 15 places pour faire le tour de la rivière... très peu pour nous ! Nous ressortons donc de l'hôtel, et rentrons dans le premier "booking tour tourist" machin que nous trouvons dans la petite rue, à quelques numéros de là.

L'hôtel nous a mis en garde à notre arrivée contre ces agences : elles font souvent régler à l'avance en promettant que tout sera parfait, et une fois sur place, tout ne se passe pas forcément comme prévu, il y a des frais supplémentaires, ce n'est pas le bon endroit, bref, nous y allions méfiants et prêts à montrer les dents (en tout cas moi, vu que c'est moi qui discute le coup en anglais). Mr Can, gérant de l'agence Sihn Tourist, nous accueille très aimablement avec un anglais haché par l'accent vietnamien et qui débite des paroles à flots. Je lui explique que nous voulons partir d'un certain embarcadère pour visiter Tam Cuc, celui où il y a moins de monde. Il commence à nous proposer le même tour qu'à l'hôtel : je lui dis oui, c'est exactement ça qu'on ne veut pas. Peut-on avoir quelque chose où on sera tranquilles tous les deux avec une voiture privée ? A partir du moment où il a entendu "privé", on est partis sur une organisation d'excursion VIP avec chauffeur et voiture à la journée, guide personnel, et horaires à notre convenance. Nous avons décalé le départ d'une heure par rapport aux tours habituels, et vous verrez que ça fera toute la différence...

 

Après avoir assuré le coup autant que faire se peut, nous partons à la recherche d'un restaurant très bien classé sur TripAdvisor, le Madam Yen, que nous finissons par trouver et nous installer. Dans ce genre de beau restau vietnamien (prix des plats style brasserie parisienne, c'est-à-dire un niveau au-dessus de la moyenne ici), l'accueil est tellement agréable qu'on a tout de suite l'impression d'être des clients privilégiés ! Et la nourriture est absolument délicieuse !! Jérôme a pris du porc braisé, et moi un calamar farci avec des coquillages en accompagnement... et tous les deux, nous nous régalons tellement que c'est dur de se retenir de prendre un second plat plutôt qu'un dessert... ce restaurant n'a rien à envier aux gastronomiques de France, et pourtant on n'est pas mauvais sur le sujet ! Si vous êtes à Hanoi, surtout passez par là !

Une fois ce super repas mangé jusqu'à la dernière miette (j'ai même eu des exclamations ravies des serveurs voyant que je n'avais laissé absolument rien à part les coquilles, j'ai même mangé la déco comestible), nous retournons à l'hôtel, où nous resterons tranquillement couchés à bagnauder sur les écrans avant de s'endormir tranquillement...

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25 octobre 2015

Vietnam, jour 5 (21/10/2015)

Pensant pouvoir faire une petite grasse matinée avant de reprendre la route en début d'aprés midi, nous constatons vite notre erreur ! Entre nos voisins de chambre qui se parlent à haute (voire très haute) voix et le personnel de l'hôtel qui ne fait pas trop attention au bruit qu'ils font (et ce de 6h30 à 10h), nous finissons par émerger et nous diriger vers le petit déjeuner à 10h30. Je prends un jus de mangue : c'est le fruit passé au mixeur, c'est délicieux !

Direction les petites rues afin de trouver quelques petits souvenirs à ramener. Elles sont totalement différentes de notre bonne vieille France ! les restaurants en pleine rue avec les cuisinières qui font la préparation et la cuisson sur le trottoir (d'ailleurs les services d'hygiènes en auraient perdu la tête !) Après avoir marché une dizaine de minutes, nous trouvons enfin le magasin que nous cherchions !

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Retour à l'hôtel avec une petite heure d'attente avant que la voiture vienne nous chercher, Camille commande un nouveau jus de mangue, ayant apprécié le mien un peu plus tôt. Finalement, nous partons avec de l'avance et nous redécouvrons la joie de la circulation vietnamienne !

 

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C'est d'ailleurs en arrivant vers Hanoi que notre voiture se fait harponner par un camion... Rien de grave, et les deux conducteurs descendent en plein milieu de la route et notre jeune chauffeur se fait copieusement engueuler par le camion. Ils finissent par remonter dans leurs véhicules et on repart... Nous finissons par arriver dans Hanoi, et là, LA circulation ! C'est juste impressionnant... c'est... un bordel sans nom indescriptible... vraiment ! D'ailleurs, en voici un petit aperçu !

Bord de route Vietnam



Le chauffeur nous dépose à trois rues de l'hôtel (il a voulu s'approcher mais c'était coupé), nous mettrons juste 10/15 minutes au milieu d'un terrifiant bazar avant de le trouver. Nous avons le droit à un petit cocktail de bienvenue et tout un tas de recommandations sur comment se déplacer à pied à Hanoi. Après une bonne douche, nous finissons par trouver un petit restaurant faisant un ou deux plats français.

 

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Demain visite de la ville à pied ! Donc direction le lit pour une bonne nuit de sommeil !

22 octobre 2015

Vietnam, jour 4 (20/10/2015)

Se lever à 6h30, c'est un peu casse-pieds, mais vu la journée qui nous attend, on fait un effort. Après avoir réussi à s'extirper du lit, nous partons à l'accueil du Light Hotel discuter avec notre interlocutrice (la responsable ?) qui nous avait déjà donné pas mal d'infos utiles avant notre arrivée, et qui nous avait arrangé la voiture depuis Hanoi. Elle nous fait le menu du tour de la baie de A à Z, en précisant bien toutes les options, leur prix, et nous réglons tout cela directement avec elle : 172€ une fois converti, pour une journée à bord d'un bateau privé rien que nous deux, plus une guide, pendant 8h ! Et on m'a prêté un maillot de bain (jaune fluo !) pour remplacer celui qui a disparu à Kuala Lumpur. En attendant le minibus qui va venir nous chercher, nous nous installons pour un petit déjeuner copieux : oeufs et bacon. J'ai demandé les miens "scrambled", mais ils étaient très cuits, secs et en petits morceaux... le goût était bon, mais je n'ai pas tout mangé. Cinq ou six personnes du personnel s'étaient fait à manger et bavardaient tranquillement à la table d'à côté : en passant à côté de moi, une jolie vieille dame (la mère de notre interlocutrice, appris-je plus tard) a remarqué que je pinallais dans mes oeufs (faut dire que je n'avais plus très faim) : elle m'a apporté un tout petit bol avec des nouilles sautées aux herbes ! Elle m'a fait signe de goûter, c'était très bon. Du coup, elle est repartie toute contente avec le bol, et l'a re-rempli de nouilles à ras bord à la poêle du personnel, avant de me le rendre ! Du coup, j'ai tout mangé et c'était meilleur que les oeufs - et elle et moi étions toutes les deux toutes contentes.

 

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A 9h, le minibus arrive, aux couleurs de la baie, qui fait spécialement les allers hôtels-baie. Nous sommes les seuls dedans. Il nous dépose devant une femme en t-shirt violet (son nom se prononce "Hiyou", alors je vais l'écrire comme ça) qui sera notre guide et qui nous prend tout de suite en main, direction les bateaux. Je lui demande si on aura besoin d'argent : elle répond oui, Jérôme repart donc avec elle vers un distributeur (ATM en anglais), et j'attends dans le bateau. Nous pensions qu'il allait être petit avec quelques sièges et un toit contre le soleil, mais pas du tout ! Ils nous ont privatisé une navette à deux étages, prévue pour 48 personnes, avec trois membres d'équpage + la guide ! Lorsque nous quittons le port, Jérôme et moi nous sentons un peu mal de faire bouger tout ce gros bateau pour juste nous deux... si on avait su, on aurait sans doute plutôt demandé un tour avec peu de personnes !

 

Au début, on ne voit rien du tout. Il fait toujours aussi brumeux, ce qu'on met sur le dos des feux indonésiens, mais en fait, une personne qui y est allée côté Jérôme nous dira plus tard qu'elle a eu le même temps... il y a quinze ans. Hiyou nous donne les infos sur la baie (plus de 2 000 îles pour une sperficie de 1 553km² ! Je voyais pas ça si grand), qu'elle est classée merveille mondiale, patrimoine de l'UNESCO etc. Ha Long veut dire le dragon descendu des cieux, ou un truc du style. Elle se lance ensuite dans l'explication du folklore local, mais avec son accent à couper au couteau, j'ai du mal à comprendre ce qu'elle raconte... en gros, je crois que c'est une famille de dragons qui est venue s'installer là ? Bref, au fur et à mesure que le bateau avance, on commence vaguement à distinguer les contours, puis la forme des premières îles.

 

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Nous nous dirigeons vers le centre de ce que vous voyez sur les photos : le bas de ce grand massif rocheux a été aménagé en port, comme beaucoup d'endroits que nous verrons plus tard dans la journée. Les bateaux s'approchent et heurtent les escaliers avec leur proue aplatie en pente de sens inverse, ce qui permet dd s'emboiter sur les marches : les passagers peuvent ensuite monter et descendre sans aide, ce que je trouve tout à fait astucieux. En plus, le bateau arrive si vite dessus qu'on est certain qu'on va se casser la figure en touchant, mais il ralentit ensuite en douceur et c'est à peine si on sent le contact avec le sol !

 

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Il y a beaucoup de bateaux déchargeant des gens, mais pas tant de monde que ça sur l'île. Depuis le pont d'accostement, on suit un chemin au-dessus de l'eau, puis de l'île elle-même, et on monte des marches entourées de forêt pour accéder à un joli point de vue... puis la grotte de Thien Cung (j'espère que je me trompe pas dans les noms), qui signifique le palais. Le spectacle est à couper le souffle. Je trouve les projecteurs colorés un peu dommage, mais on les oublie assez vite. Les motifs me font penser à de la pierre fondue ! Mais tout est fait avec l'eau de pluie qui coule depuis les arbres de l'île. Hiyou n'a aucune information utile pour nous, elle passe son temps à éclairer avec son laser qui marche mal des formations rocheuses et dire "celle-ci ressemble à un éléphant", ou "celle-ci ressemble à un lion" (on verra beaucoup, beaucoup de lions.) comme un discours bien huilé. J'essaye de lui demander de quoi est faite la roche, mais elle ne comprend pas ma question... elle nous montrera tout de même les endroits où les stalactites ont rencontré les stalagmites et créé d'impressionnants pilliers, et même un endroit où c'est en cours de formation. Certains endroit ont retenu l'eau et créé des bassins très jolis. On marche sur un chemin qui parcourt la grotte de long en large, et on ressortira par une autre ouverture.

 

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Le "papa dragon" de la grotte, avec l'oeil éclairé en rouge (mais bon, perso, en dessous de lui je vois un second dragon style chinois) :

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On ressort de la grotte, qui était éminament humide et pas spécialement plus fraîche, ruisselants de sueur (moi moins que Jérôme) mais contents. Nous continuons à marcher sur les chemins qui longent l'île, sur pilotis. Hiyou fait des mouvements écoeurés vers les arbres. Je regarde de plus près : des centaines de chenilles sont en train de dévorer les feuilles ! Elle nous dit qu'elles sont dangereuses et qu'il ne faut surtout pas les toucher (pas pratique quand on est sous les arbres et qu'elles tombent au sol un peu au hasard).

 

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En passant devant un stand de souvenir, j'aperçois des noix de coco, vertes, toutes fraîches !! J'en achète une : la vendeuse découpe le haut d'un coup de machette (ou un truc qui y ressemblait), me met deux pailles dedans et me la tend. Le jus de coco est bien froid, ça fait du bien après la grotte ! J'en avais déjà bu sous ce format en Corée, mais le goût est différent, un peu plus astreingeant peut-être. Je me dis que j'aurais du garder un sachet de sucre. On remonte sur le bateau, et c'est reparti...
La baie est magnifique, et calme ! La brume se disperse doucement, on commence à mieux voir les îles près de nous. Nous passons aussi à côté des "rochers qui s'embrassent", qui sont apparemment connus, donc je vous en mets une photo aussi... en vrai ils ne se touchent pas, ils sont juste proches, mais selon l'angle où les regarde ça fait illusion.

 

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Nous n'avons pas pris la visite du village flottant de pêcheurs, mais on est tout de même passés à côté. Apparemment, ce village compte une trentaine de famille qui font une centaine de personnes qui vivent sur l'eau, de la pêche et du tourisme. Il y a des digues flottantes avec des maisons, et beaucoup de bateaux. Je vois à peu près deux chiens par maison (le type asiatique à poils épais et drus et à queue courbe, ils sont mélangés avec du berger à vue de nez), qui trottent vers les bateaux qui s'amarrent pour aller voir qui c'est, exactement comme les nôtres avec une voiture.

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Nous nous arrêtons dans un second village, plus grand, où Hiyou nous propose de prendre du poisson pour le déjeuner. Comme nous avions réglé d'avance pour le déjeuner, j'acquiesce en supposant que c'est le personnel qui s'occupe de l'acheter. Les planches sont disposées autour de plusieurs grands bassins de filets de pêche, où tournent divers poissons plus ou moins gros ; derrière, des cagettes de crustacées sont posées au fond d'un autre de ces bassins. Je comprends que nous allons choisir un poisson à manger. Je montre le plus petit que je vois (il sera déjà gros pour nous deux), mais le pêcheur rigole et en sort un plus gros... un bar qu'il pèse à 1,6kg après l'avoir assommé avec un gourdin. Il me demande si ça me convient. Ah ben là, maintenant que tu l'as assommé et pendu à un crochet de la balance par les ouïes, est-ce que j'ai bien le choix ? Du coup je dis oui, et surprise, on m'annonce un prix ! Et pas un petit : 960 000 dongs, soit près de 40€ pour un poisson trop gros !! Sans réfléchir, nous le réglons et l'équipe l'emporte dans la cuisine du bateau.

 

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Peu après, le bateau repart et nous nous mettons à table en supposant que nous allons manger le poisson avec un peu d'accompagnement... mais on nous apporte plusieurs plats, puis d'autres, puis encore d'autres, au total une bonne dizaine, tout cela avant même de voir la couleur du bar... et quand on nous l'apporte enfin, inutile de vous dire que nous avions déjà suffisamment mangé pour la journée (et après le poisson, on a eu encore une demi-douzaine de plats). Nous l'avons donc... goûté. Un poisson de luxe d'un kilo et demi. Le repas aurait largement nourri quatre personnes sans le rajouter. Après coup, nous étions donc assez mécontents, avec la sensation qu'on nous avait fait raquer un poisson sans nous donner le choix ni rien nous expliquer. Quand Hiyou est revenue, j'ai donc entrepris de lui expliquer que ce n'était pas comme ça que les choses fonctionnent et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Rembourser le poisson ? Même pas en rêve... offrir les boissons ? Quelle idée ridicule... comme elle avait l'air complètement paumée et pas du tout partie pour sortir la moindre excuse, j'ai fini par clôre le sujet en lui disant de faire emballer le bar quasiment intact dans un sac et de le mettre au frigo (mais quand je l'ai récupéré en fin de journée, il n'était pas froid du tout...). Ca aura été le point noir d'une journée qui aurait du être parfaite :/ j'ai la sensation d'être tombée dans un piège à touriste et d'avoir fait buter un poisson (et pas de manière douce en plus) pour des clopinettes. Youpi.

 

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 A la fin du repas, nous avions accosté dans un bâtiment flottant au milieu d'une sorte de crique, une cuvette fermée sur trois côtés par des îles où s'est installée une exploitation de perles. Mais c'est totalement désert... un peu embêtée, Hiyou revient nous dire qu'ils n'ont pas fini de manger et qu'on va devoir attendre. Nous montons sur une terrasse en hauteur et nous installons là... on y restera tout de même une bonne demie-heure à vue de nez. Quand l'endroit reprend de l'activité, nous descendons et sommes accueillie par une petite vieille énergique qui débite un discours d'explication, en mélangeant français et anglais en un charabia relativement compréhensible. On nous fait passer dans une salle où sont exposées des huîtres et des perles brutes, puis à l'arrière, nous sortons dans l'élevage à proprement parler. Pour faire court, les fermiers les laissent en grappe dans des filets jusqu'à ce qu'elles aient atteint une taille suffisante (2 ans) : ensuite, ils les enferment dans des cageots sans lumière, où elles s'affaiblissent énormément, ce qui les rend faciles à ouvrir : sur les mortes, ils récupèrent la membrane vers l'extérieur de la face interne de la coquille, la coupent en morceaux de la taille d'une gomme de crayon, rajoutent un produit nourrissant ; et un morceau de ça plus un début de perle en nacre sont insérés dans un ovaire de celles qui sont en vie : 3 ans plus tard, l'huître l'a recouverte de nacre et ça donne une jolie perle de taille et couleur diverse. 50% des huîtres ne survivent pas à ce procédé, 30% ne fournissent rien, 10% donent une perle (je me suis abstenue de lui demander où étaient passés les 10% manquants). Après avoir récupéré la perle, les huîtres sont mangées et les coquilles recyclées en cosmétiques ou en "mother of pearl". A la fin de la visite, on nous mène près d'un aquarium avec quelques huîtres et on nous en fait choisir une pour l'ouvrir. Oh ben dis-donc, celle-ci avait une perle à l'intérieur ! La salle suivante est une grande boutique remplie de bijoux à base de perles, où acheter quelque chose serait de bon ton. Nous n'achetons rien u_u les prix ne semblaient pas spécialement plus bas qu'en bijouterie en plus.

 

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Nous repartons à l'assaut de la baie. A ce stade, Jérôme et moi commencions vraiment à fatiguer. Le bateau nous dépose sur l'île où nous attend une deuxième grotte, Thiên Cung, que nous traverserons assez rapidement. Elle ressemble quasiment trait pour trait à la première, sauf qu'elle est beaucoup plus grande (en tout cas spacieuse) et qu'il y a plus d'eau. Ah, et il y a un dragon fossilisé au plafond. Elle est surtout connue pour le gros pillier de droite et le plus petit au centre.

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Sortie de la grotte, direction le bateau... et la dernière île que nous allons visiter, et qui va copieusement nous achever : l'île de Titop, du nom de l'aviateur qui a emmené le président Hô Chi Minh sur cette île. il y a même une statue à son effigie sur la plage, mais j'ai préféré prendre en photo derrière moi.

 

 

Nous attaquons la montée de toute une volée de marches irrégulières et relativement hautes ! Jérôme et Hiyou se sont lancé un défi et tentent de compter les marches à mesure de la montée. Jérôme se perd au bout d'une vingtaine, entre la fatigue et la chaleur, et notre guide est très contente de s'arrêter triomphalement à chaque centaine ou de dire à combien elle en est quand il y a une plateforme de pause. Je ne sais pas comment elle a réussi à s'y retrouver alors qu'on discutait pendant la montée. Les vietnamiens sont très forts. Au final, il y en aura eu 324, et c'est ruisselants et épuisés que nous arrivons au bout - les deux bouteilles d'eau y sont passées ! Un petit toit de temple y protège les grimpeurs du soleil. Le soleil commence à se coucher, et la vue est magnifique.

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Nous redescendons dix minutes plus tard (aïe les genoux) et partons nager dans une petite zone délimitée pleine de touristes. Jérôme l'a un peu mauvaise. Les guides discutent entre eux sur une terrasse, et on a la sensation d'être des enfants qu'on a envoyés barbotter dans une piscine gonflable... enfin, une piscine qui sentirait le gazoil et qui contiendrait des morceaux de mousse pas très nets. On se contente de rester dans l'eau très salée et de ressortir quand on voit arriver Hiyou... nous retournons en maillot de bain sur le bateau et prenons une douche fraîche chacun notre tour dans une des deux toilettes disponibles à bord (en Asie, il y a souvent un tuyau de douche et une douchette intégrés dans la salle des toilettes par gain de place, et une évacuation au sol dans un coin, ce que j'ai toujours trouvé bien pratique).

Cap sur le port... en ligne droite depuis l'île de Titop, ça nous prendra une bonne heure pour l'atteindre. Jérôme la passe la tête dans les bras : il digère mal quelque chose, il a des nausées et ça ne va pas fort du tout... après avoir constaté que je ne pouvais rien faire pour lui, je ressors à l'avant du bateau et m'assieds pour regarder défiler les îles de la baie au loin. Au revoir, Ha Long !

 

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On règle les boissons et on nous demande sans aucune subtilité un pourboire, que nous leur donnons sans faire d'histoires : après tout, c'était une bonne journée ! Arrivés au port, le bateau est amarré, et le minibus de l'aller nous récupère tant bien que mal (en même temps, en sur-régime avec un vieux moteur très chaud dans une ville en pente, c'est normal de caler) pour nous ramener au Light Hotel. J'y retrouve la gérante qui nou avait arrangé le tour : après avoir mis mon poisson de luxe dans le frigo de la cuisine, j'essaye de lui expliquer ce qui s'est passé, mais elle ne comprend que quelques mots-clés... genre "la guide nous a fait acheter un poisson" : "aaah oui la guide, est-ce que la guide était bien ?"... je finis par laisser tomber ce dialogue de sourds, précise que le poisson est cadeau pour l'hôtel (j'imagine avec un sourire la grand-mère se frotter les mains : elle m'offre des nouilles sautées et reçoit un bar en échange !) et nous battons en retraite dans la chambre. Et dormons. Sans aucun problème.

Cet article m'a pris quasiment trois jours à écrire !! Il est enfin terminé !!!!

21 octobre 2015

Malaisie -> Vietnam, jour 3 (19/10/2015)

Pour ce troisième jour, petite grasse matinée jusqu'à 11h30 ! 

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion d'enchaîner les grasses mat', le décalage horaire et le changement de climat y sont très certainement l'heureuse cause... et je ne vais pas m'en plaindre, au contraire !

Après un petit déj, enfin plutôt le déjeuner, préparation de la valise et direction l'aéroport.
Premier petit problème, les claviers des distributeurs d'argent sont inversés et Camille se retrouve sans possibilité d'utiliser sa CB, ce qui est rageant car nous avions tout mis sur son compte bancaire pour le voyage afin de minimiser les frais de change. Loupé ! Bon, ce n'est pas bien grave, c'est pas comme si nous n'avions pas d'autres solutions.

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Une fois le problème réglé, direction la station de taxi pour attraper le KLIA Ekspress à la gare centrale. Vingt huit minutes plus tard, nous voici à l'aéroport, bagage enregistré et 2h d'attente avant de décoller ! Du coup, dans un coin du terminal, nous trouvons un.... Burger King !!! Ni une, ni deux ! commande d'un menu et deux Apple Pies :)

 

 

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Par contre, j'ai été très surpris, enfin si je puis dire, dans l'aéroport nous croisons à plusieurs reprise des stands de durian... je pense que je vais me sentir dans l'obligation de vous ramener une ou deux boites de chocolat au durian.

 

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Nous finissons donc par embarquer sur notre vol en direction de Hanoi, avec l'immense joie de quitter les fumées des incendies de l'Indonésie. Et quelle belle erreur... ici, c'est nettement pire, ce qui est tout de même incompréhensible car nous nous trouvons au nord du Vietnam et à plus de trois mille kilomètres de KL. Nous pensons donc sérieusement à annuler notre séjour à Hanoi et rester plus longtemps à Halong, mais nous verrons cela demain matin, car maintenant trois heures de route nous attendent avec notre chauffeur pour rallier la baie !

Second choc, nous français, nous conduisons admirablement bien !!! Je ne saurais comment vous décrire la circulation au Vietnam mais pour faire simple, le klaxon, les pleins phares, la voie de gauche des 2x2 voies, le doublement par la droite sur le bas côté et par la gauche en plein virage (ou pas) font partis du décor local, suffit juste de s'y habituer :p

Nous finissons donc par arriver à notre hôtel vers minuit trente, temps pour nous de nous coucher car demain, enfin aujourd'hui, debout à 6h30 pour une grosse journée sur la baie de Halong !

20 octobre 2015

Malaisie, jour 2 (18/10/2015)

Après ce bon sommeil réparateur, on se rend compte qu'on a acheté des céréales... mais pas le lait qui va avec... donc retour à l'envoyeur, et pendant qu'on est de nouveau au supermarché, on en profite pour acheter quelques ingrédients spéciaux... pour un jour spécial... en plus de magrets de canard "fumés" ? pour finir le reste de salade. Je me tiens à quatre pour ne pas racheter du super plat malaysien avec les pâtes, on en refera plus tard.
De retour à l'appartement, je me mets aux fourneaux pendant une bonne demie-heure, puis au four, et nous partons cuire les magrets... sauf qu'ils sont déjà cuits ! En fait, "fumés", ça voulait dire que ça se présentait comme de la charcuterie, à manger froid ou en cubes dans la salade ! Et c'était pas mauvais, mais j'aurais tout de même préféré la version à cuire normalement. Après le repas, Jérôme part au four chercher le magnifique gâteau qui y cuisait (enfin, il aurait été magnifique si la levure malaysienne avait été aussi efficace que celle à laquelle je suis habituée), et on y rajoute des bougies pour fêter l'anniversaire de mon père ! Après tout, c'est bien pour ça qu'on est venus sur ces dates spécifiquement !

Après le repas, toujours un peu groggy du décalage horaire, on se met tranquillement sur nos PC et portables respectifs (je m'étais installé Kindle sur mon smartphone avant de partir pour pouvoir acheter en vitesse le prochaine tome de Cavalier Vert (K. Britain), c'est pratique mais ça vaut tout de même pas le papier). Puis vers 15h, on repart dans Kuala Lumpur pour aller visiter le musée d'art islamique.

 

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Eh bien, l'art islamique, c'est vachement beau ! J'avais un peu l'impression de regarder d'antiques artefacts d'une civilisation disparue, style égyptiens ou romains... mais sauf que celle-ci est bien vivante, et même restée assez traditionnaliste !

D'abord, la salle des maquettes des mosquées à travers le monde. On les a trouvées très bien réalisées et c'était intéressant de voir le style changer selon le pays.

 

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Ensuite, la salle des livres anciens... de gros grimoires ou seulement quelques pages, et même un livre en or !

 

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Des poteries et objets anciens et récents...

 

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Et des armes ! Moi qui aime les épées, j'ai été servie ! Il y avait aussi une très belle selle de cheval d'appart qui a retenu toute mon attention pendant au moins cinq minutes, mais je ne vous mets pas toutes les photos de peur de flooder !

 

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Une fois la visite culturelle terminée, on retourne à l'appartement, d'où nous repartons peu après pour aller manger au restaurant Bijan, resto de spécialités malaysienne. Nous y avons appris que c'est pas parce que ça ne dit pas "épicé" sur le menu que ça ne l'est pas ! J'ai pris des entrées de riz glutineux en galettes avec sardines au piment dessus, puis des calamars cuits dans leur encre... ah, et du piment. Heureusement que c'était riz à volonté ! Puis j'ai pris un dessert à la crème que je connaissais, et Jérôme et papa ont pris des desserts... au durian. Si vous ne comprennez pas le calvaire que Jérôme a enduré en essayant d'en manger, vous pouvez le découvrir en cliquant ici. Pour les autres, sachez qu'il n'a pas pu dépasser les deux bouchées, et qu'il en a eu des relents nauséabonds dans la bouche judqu'au lendemain soir... et papa s'est régalé avec son cheesecake au durian, merci pour lui ._.

De retour à la maison, on a fait les préparatifs pour demain, et direction le dodo !

 

(à gauche : la devanture du resto avec en fond la tour de télévision, qu'on voit très bien d'à peu près partout à Kuala Lumpur)

19 octobre 2015

Malaisie, jour 1 (17/10/2015)

DSCN0352Grand départ de Bagneux... sous la pluie ! Tant mieux, ça nous met en condition pour la Malaisie, où il fait constamment orageux ! Une fois arrivés à l'aéroport CDG, nous montons dans un Boeing 777 de Malaysian Airlines, en classe business, notre récompense pour avoir bien voulu avancer notre départ d'un jour. Il y a plein de place pour étaler jambes et affaires devant nous. Les sièges se couchent presque à l'horizontale... presque, et ça suffit pour avoir la sensation de glisser quand on s'allonge, ce qui m'empêche de dormir plus d'une heure et demie... quant à Jérôme, il n'arrivera même pas du tout à s'endormir de toutes les 12h que dure le trajet, mais lui, dormir en avion, c'est pas trop son truc. Notez le joli crochet qu'a fait notre avion pour éviter toute la zone de conflit (notamment l'Ukraine), qui fait perdre du temps sur le trajet, mais le rend sans doute beaucoup plus sûr !

Aterrissage matinal à Kuala Lumpur à 8h moins vingt... l'aéroport est à 60km de la ville, et l'avion descend au-dessus de kilomètres de champs de palmiers (à huile de palme sûrement) bien en rang, allternés avec quelques surprenantes plaques de désert ici et là. Dès qu'on pose un pied hors de l'avion, une chappe de chaleur moite nous tombe dessus. 36° tous les jours, et humidité entre 80% et 100% dans l'air ! Mais au moins il ne pleut pas. On récupère promptement nos deux baggages, et sortons de l'aéroport, où mon père nous accueille. En voiture vers chez lui, tout le paysage est plongé dans un brouillard jaunâtre... apparemment, les fermiers indonésiens sont en train de brûler allègrement leurs forêts depuis plus d'un mois, et la Malaisie (entre autres) récolte le résultat : une fumée dense qui empêche jeunes et vieux de sortir de chez eux, qui fait fermer les écoles et qui noie la ville dans une brume désagréable qui rappelle un climat d'hiver. Moralité, toutes les photos que vous verrez de Kuala Lumpur seront sur fond blanc... une fois arrivés à l'appartement spacieux de mon père, nous n'aperçevons que les quelques buildings qui nous entourent directement. Normalement, on devrait voir les tours jumelles de Kuala Lumpur, mais elles sont pour l'instant impossibles à distinguer.

 

DSCN0353Une fois installés et douchés, nous partons à pied vers le petit centre commercial qui est à côté de la résidence, pour faire quelques courses et prendre un café et un scone tout chaud au Coffee Bean à l'entrée. Comme en Corée et au Japon, le supermarché est en partie rayonnages, comme on les connaît en France, et en partie stands bien présentés, chacuns avec au moins un vendeur. Tout ce monde parle très bien anglais. La Malaisie est un gros mix d'ethnies, il y a des malaysiens, des malais, des chinois, et plein de blancs d'origines variées. Nous croisons même quelques français ! Le pays est musulman à 80%, beaucoup de femmes ont donc la tête couverte (souvent avec de très jolies couleurs et motifs d'ailleurs, mais je n'ose pas les prendre en photo !)

 

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Nous avons acheté trois bons steaks de boeuf et du riz grillé à un traiteur, ce qui nous permet de faire un bon repas, pas très dépaysan mais très bon ! Le décalage horaire (France +6h) ajouté à la nuit blanche commence à peser, mais pas question d'aller se coucher avant la nuit, sinon on en aurait pour des jours à faire les zombis... alors pour tenir, après une très courte sieste de vingt minutes chrono, on ressort faire du tourisme en voiture. Moi qui vois beaucoup les plantes, je suis très frappée par la quantité de végétation partout dans la ville ! Les arbres qui bordent les rues sont absolument gigantesques, et couverts de fougères et de plantes qui poussent dans l'écorce. Beaucoup ont des séries de lianes qui pendent, qui sont coupées avant la route à la taille des camions, comme on coupe les branches en France. Malgré la fumée (à peu près inodore d'ailleurs), cette ville pleine de gratte-ciel me semble agréable à vivre rien que pour toutes ces plantes luxuriantes. Quand on est sur la route, les immeubles sont effacés derrière les feuilles de palmiers et de grands arbres équatoriaux.

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Nous nous sommes arrêtés au pied des tours jumelles, sous lesquelles un gigantesque centre commercial bourdonne d'activité (et de présentations hautes en couleurs du prochain James Bond avec voiture à l'appui). C'est difficile de bien rendre la masse écrasante de ces bâtiments en photos : elles font la taille de la Tour Eiffel ! Mais en beaucoup plus épais ! Et moi qui croyais que la Tour Montparnasse est grande...

 

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Après un petit tour dans la ville en voiture, nous entrons nous promener dans le jardin botanique de Kuala Lumpur, sorte de très grand parc avec plein d'essences locales et des plans d'eau. Le climat est toujours un peu étouffant, mais ça va déjà mieux sans les chocs thermiques à répéition (froid dans l'appartemment, chaud dans l'ascenseur, froid dans le centre commercial, chaud devant les tours, froid dans la voiture...). Il y a beaucoup de photographes, et je ne suis pas en reste :D

 

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Cet écureuil était dans la partie "plantes comestibles" du jardin, et avait cueilli un petit starfruit pour le manger à son aise... pendu par les pattes arrières ! J'ai fini par supposer que le fruit était trop gros pour qu'il puisse le soulever et le manger à son aise assis. Il le transportait dans la bouche quand il se déplaçait.

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Les pigeons locaux, et trois chatons maigrichons qui doraient au soleil sur les marches menant au bâtiment d'infos du parc !

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Les moustiques ayant trouvé notre peau française très à leur goût, nous battons en retraite vers l'appartement. nous sommes complètement exténués ! Une fois rentrés à la base, il n'était que 17h... pas question de se coucher... mais dans la résidence de mon père, il y a une piscine, que nous sommes donc partis inaugurer, et ouf, ça réveille heureusement ! On nage avec vue sur les bâtiments autour, et le brouillard qui semble se densifier... après avoir bien barbotté, direction les vestiaires... et leur sauna ! C'est la toute première fois que j'essaye ça, et pour ne pas être toute seule, je pars avec papa et Jérôme dans celui des hommes (personne en vue, c'est parti !). Finalement, j'ai passé la majeure partie du temps assise par terre, là où l'air est respirable :D je ne sais pas si je vais réitérer l'expérience... en tout cas, les deux hommes assis en hauteur sur les bancs se sont régalés ! Jérôme adore ça, mais moi, je ne sais pas trop ce que j'en ai pensé. Après la piscine et déjà mouillée, j'y retournerais peut-être, mais pas juste comme ça...

Le soir, nous mangeons l'autre plat que nous avions acheté chez le traiteur : un plat malaysien à base de pâtes en morceaux (pâtes de riz ? Impossible à dire !), avec des bouts de viande, de fruits de mer, d'épices, en fait je me suis tellement régalée que j'ai tout mangé jusqu'à la dernière goutte !! A refaire avant de repartir ! Après le repas, il était 21h : nous avons vaillament tenu jusque là, mais cette fois, tout le monde au lit ! Jérôme et moi sombrons immédiatement dans le sommeil, et malgré quelques réveils pendant la nuit, nous avons dormi comme des sonneurs jusqu'à 11h le lendemain.

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